NEWS : mission humanitaire en Inde

Publié le par L'A.F.E.M.

Début du Service de Volontariat "World". : quelques jours de formation à Palerme

 

Lundi soir, arrivée sur les terres italiennes : l’accent est chantant, les « Vespa » sont nombreuses, le grand marché de la ville est encore vivant, il y a de la musique méditerranéenne un peu partout, notamment dans les voitures… Ca sent l’été, le romantisme et la bonne humeur. Sympa le contexte de formation !

Je suis accueillie dans un ancien monastère. Il ne paie pas de mine de l’extérieur : une porte en métal qui donne sur une rue de la ville. Rien qui annonce une aussi jolie bâtisse. C’est calme et c’est immense, il y a deux étages et le bâtiment fait le tour d’un grand corridor embrassé de colonnes et de voûtes. C’est envoutant ! Le calme qui y règne est digne d’une chapelle malgré les nombreux passages : nous sommes peut-être une cinquantaine d’hébergés. Les tableaux, peintures, sculptures et autres œuvres représentant Jésus ou Marie sont aussi nombreux que nous, et nous rappellent régulièrement le contexte culturel palermitain.

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L’ile est imprégnée de christianisme : les sites à visiter sont principalement des chapelles ou des églises, et je trouve souvent des représentations diverses de ses personnages cultes lorsque je balade… Je parle de l’ile, mais je suppose, après avoir discuté avec plusieurs italiens, qu’il en est de même pour le pays auquel elle est rattachée.

 

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Ici et là, je baigne dans la proximité la plus flagrante : tout le monde se prend dans les bras, tout le monde se sourit, tout le monde se touche. La promiscuité des personnes qui se connaissent me paraît sans limite. Mais après tout, il s’agit d’une autre culture que la mienne, on doit s’y faire avec le temps ! Et puis nous les français, on a la réputation d’être assez froid dans les autres pays (pas forcément limitrophes), j’imagine que la gène doit de ce fait aller dans les deux sens : trop chauds, trop froids… c’est quoi le mieux ?!

Palerme est aussi la ville du paradoxe : les quartiers populaires se portent bien, les étrangers peuvent s’y installer et côtoyer les « autochtones », mais les liens ne se tissent pas vraiment en réalité malgré les accolades et les échanges. En fait, tout reste superficiel. Oui, on se serre dans les bras, on se sourit et on se parle : mais il n’y a pas vraiment de relation construite en réalité. C’est un échange léger, sans promesse, qui induit que l’autre est le bienvenu, sans pour autant s’investir. Ça, je ne le remarque pas de suite : c’est au fil des discussions et en observant de plus près le comportement de chacun que je partagerai l’avis des italiens, les premiers observateurs.

Paradoxe aussi parce que l’Italie joue beaucoup sur l’image. La Sicile est italienne et elle est remplie de richesses à la fois artistiques et culturelles. Les jeunes sont tous habillés à la mode, avec des vêtements et des chaussures derniers cris, la moitié ne porte pas de casque sur leur deux roues de peur d’abîmer leur coiffure… Ils sont sapés, ils sont propres mais il y a des poubelles partout, les rues sont sales. Pour l’image, c’est assez moyen ! Il y aura des monuments d’une beauté incroyable, et juste à côté, des tags anarchistes (beaucoup !). Il y a le patrimoine, et la modernité. Les deux se conjuguent difficilement.

 

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La ville n’en reste pas moins intéressante et surprenante.

Le côté chic et le côté plus modeste laissent place à une vie que je qualifierai d’estivale, parfois extravagante, mais tellement accueillante ! Et les contrastes, tels que je les ai notés, ne sautent pas forcément aux yeux de tout le monde les premiers temps…

 

Les jours passés là-bas m’ont servi de tremplin avant le grand départ en Inde, et de formation. De préparation en fait. Six heures par jour. Jeux divers et variés pour se connaître mieux soi-même, apprendre à vivre et à travailler avec les autres, améliorer son adaptabilité et en savoir plus sur ce qui nous attend pour les six prochains mois.

La formation concrète, quant à elle, nous permet d’être au clair sur l’organisation (argent, gestion de l’appartement mis à disposition, moyens de transports, jours de congé, communication, nourriture, matériel, consignes diverses…), sur les objectifs généraux, sur ce qu’on attend de nous avant, pendant et après le S.V.E., d’être au clair sur l’administration, d’être à jour sur la paperasse et de commencer une première évaluation.

Quelques instants informels avec le groupe, quelques visites et quelques événements plus tard (nous assisterons par exemple à une soirée au sein d’une association « anti-mafia »), et nous voilà avec quelques affinités et quelques mots d’anglais de plus ! Soirée au restaurant, soirée au pub, visite des alentours, marché, un après-midi à la plage : « piano piano » la formation ! Mais ça fait partie du cursus… Et c’est plutôt bien calculé pour que les groupes se solidifient avant leurs interventions sur le terrain et avant leur vie en communauté…

 

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Prochaine étape, l’Inde : j’écrirai un autre article d’ici deux semaines maximum pour expliquer ma mission de façon précise. Je ferai ainsi le lien entre mon rôle durant cette mission humanitaire, et ce que cela apportera à l’association.

 

Pour les plus curieux qui ont du temps pour faire des recherches, l’organisme qui m’envoie est « Pistes Solidaires ». C’est l’organisme français qui s’est occupé des recrutements et qui a servi d’intermédiaire dans ce projet italien. Le projet de volontariat est couronné par l’organisme italien « CESIE ». Son personnel est chargé de coordonner toute l’organisation, l’administration, etc. Le Cesie est en partenariat avec Jeevan Rekha Parishad (JRP), l’organisme indien qui nous reçoit et pour qui nous allons travailler.

Missions, explications…au prochain épisode !

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B
<br /> Ecco mia Cess',<br /> Ora hai una piccola descrizione di questo paese, il paese delle mie origini. il paese del mio cuore. .le più bello paese del mondo.<br /> Sono così tanto contento che il mio amico lo conosca un po'che ciò lo riempie di leggerezza e m inondato di sole.<br /> la prossima volta, andremo insieme, j ne hanno voglia. .VRAI.<br /> un bacio a noi. pieno di vero bacio a noi mia Cess'.<br /> Ciao ma Cess'Ciao.<br /> Spero di potere leggerlo rapidamente.<br /> Ben.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Ben, dear Ben,<br /> <br /> <br /> I'm not in the most beautiful country in the world now... But I think India is not so far from the fisrt place!<br /> <br /> <br /> enfin, ça dépend des fois! mais y a vraiment des petits coins sympas... oui, forcément, tu imagines bien qu'a palermo, c'est à toi que j'ai le plus souvent pensé! les vespa, les accolades, enfin,<br /> tout toi quoi! ;)<br /> <br /> <br /> j'espère que le soleil qui est passé par le blog te suffit pour affronter les prochains jours. sinon, Nvban, au cas où.<br /> <br /> <br /> Cécilia<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Bonjour Cécilia,<br /> toujours prête à nous envoyer tes récits !<br /> Ben dit donc ... quelle bourlingueuse !<br /> On attend avec impatience tes photos et anécdotes sur ton prochain périple en Inde.<br /> Bonne route.<br /> Bises<br /> Gérald ( le Parrain de Justine )<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Salut Gérald!<br /> <br /> <br /> toujours prêt à être fidèle!<br /> <br /> <br /> dans la mesure du possible, j'écrirai quelques articles oui. peut etre pas toutes les semaines, car certaines n'auront pas beaucoup d'intérêt pour vous tous, mais je ferai en sorte d'être<br /> régulière, autant que faire ce peut, dans mes écrits...<br /> <br /> <br /> bonne lecture à vous, et à bientôt de vous lire!<br /> <br /> <br /> Cécilia<br /> <br /> <br /> <br />